dimanche 27 janvier 2013

Problème français : Coût du travail ou coût du capital ?



Transitio a découvert pour vous l’article ci-dessous qui pose la fameuse question du coût du travail en France et qui propose une étonnante réponse…


Ce n’est évident pas le genre de réponse que vous trouverez dans la presse française, inutile de vous expliquer pourquoi.


Cet article a été publié initialement en Portugais par M.  Salim Lamrani sur le site operamundiTransitio a trouvé sa traduction en Français sur le site Mondialisation.ca


Mais lisez plutôt :

France : Coût du travail ou coût du capital ?



Le monde politique, économique et médiatique est unanime pour souligner que le coût du travail est trop élevé en France et qu’il nuit à la compétitivité des entreprises nationales. Il se fait beaucoup plus discret dès lors qu’il s’agit de parler du coût du capital, véritable obstacle au développement économique du pays.


Pour la majorité des observateurs de la vie économique en France, le principal obstacle au développement de la nation serait le coût du travail, c’est-à-dire des salaires et des cotisations sociales trop élevés. Cette réalité empêcherait les entreprises nationales d’être compétitives dans un marché mondialisé où la concurrence est de plus en plus féroce, et serait l’une des causes du déclin du pays [1].


Le Monde, principal quotidien français, note pour sa part que « les marges des entreprises sont médiocres : selon les données de Naxitis, leurs profits, après versement des dividendes, représentent 6,8% du produit intérieur brut (PIB) contre 11,05% en Allemagne et 9,63% en zone euro [2] ». Il faudrait donc « alléger les charges sociales » – c’est-à-dire réduire le montant des impôts payés par les entreprises –, et « flexibiliser le marché du travail trop rigide » – c’est-à-dire supprimer les conquêtes des travailleurs inscrites dans le code du travail et précariser l’emploi.


Néanmoins, une lecture attentive de la précédente citation permet de relever une anomalie. En effet, les profits sont calculés « après versement des dividendes ». Ce mode de calcul est général en France et il soulève inévitablement une question : Pourquoi les dividendes versés aux actionnaires – qui font intégralement partie des bénéfices – sont-ils d’abord déduits des bénéfices avant d’évaluer la rentabilité des entreprises françaises ?


La raison en est simple : leur coût exorbitant pour l’économie nationale. En effet, le problème de la France n’est pas le coût du travail mais le coût du capital, c’est-à-dire la part des bénéfices versée aux actionnaires, qui a augmenté bien plus vite que les salaires et qui a atteint des sommets inégalés depuis trente ans.


En effet, selon l’INSEE, de 1980 à 2010, la part de dividendes est passée de 3% de la richesse nationale à 9%, ce qui représente une hausse de 180 milliards d’euros par an pendant trois décennies. En 30 ans, les dividendes payés aux actionnaires ont augmenté de 200% [3]. Sur la même période, en euros constants, les salaires n’ont progressé que de 20% [4].


Sur les cinq dernières années, de 2007 à 2011, les dividendes ont augmenté de 27% alors que les salaires n’ont augmenté que de 12%. En 2010, toujours selon l’INSEE, 210 milliards d’euros ont été versés en dividendes aux actionnaires et seulement 182 milliards ont été investis dans la production [5]. Ainsi, le coût du capital est supérieur aux investissements productifs. Sur cent euros de richesse créée par les travailleurs, 25 euros partent en dividendes pour les actionnaires [6], alors que la part des salaires a baissé de 10 points depuis 1980 et est proportionnellement similaire au niveau de 1960, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale [7].


Contrairement au discours dominant, le principal obstacle à la compétitivité des entreprises françaises n’est ni le coût du travail ni la protection sociale accordée aux travailleurs ni le niveau d’imposition des sociétés qui n’a cessé de diminuer durant les 15 dernières années. En réalité, la part astronomique des bénéfices versés en dividendes aux actionnaires constitue un frein au développement économique national. En effet, le rendement boursier se fait au détriment des investissements, lesquels seraient créateurs d’emplois dans un contexte de crise économique et sociale généralisée, où le taux de chômage atteint un niveau record et où la perte du pouvoir d’achat frappe de plein fouet les catégories les plus vulnérables de la société et affecte même les classes moyennes.


Pourtant, des solutions existent. En effet, le Parlement pourrait légiférer et faire en sorte, par exemple, que la part des dividendes versés aux actionnaires ne puisse être supérieure aux cotisations sociales versées à l’Etat ni à l’investissement productif annuel. Ces mesures permettraient d’améliorer la compétitivité des entreprises, de créer de l’emploi, d’augmenter les recettes de l’Etat, de réduire la fracture sociale et d’édifier une société plus égalitaire et moins injuste.


Salim Lamrani

 

Texte publié initialement en portugais :

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.


vendredi 25 janvier 2013

Au Niger, l’uranium est français. Et au Mali ? Y a bon Areva !

Article mis à jour le 12/03/2023.

(Chroniques du saint empire nucléaire français)

La tristement célèbre affiche de Banania, mise au goût du jour


    J’ai cru à une plaisanterie lorsqu’un bon collègue m'a parlé ce matin (25 janvier 2013) de l’article publié par le journal "gratuit" 20 minutes hier matin : « Des forces spéciales pour protéger l'uranium français au Niger ».

L’uranium français au Niger ! Non, nous ne rêvons pas...

    Voici quelques morceaux choisis de cet étonnant article :

« Paris va envoyer des forces spéciales protéger les principaux sites d'exploitation d'uranium de l'entreprise française Areva au Niger, a-t-on appris jeudi de source militaire. »
« Le ministère de la Défense et Areva se sont refusés à tout commentaire »
« L'extraction d'uranium au Niger, qui représente environ les deux-tiers des besoins français, est stratégique pour Areva, tant pour l'alimentation des centrales nucléaires françaises que pour la vente de cette matière à ses clients étrangers. »


    Voilà qui est clair ! Au Niger, l’uranium appartient à la France ! Peut-être même que le Niger appartient à la France ? Cela expliquerait pourquoi l’on vante toujours l’indépendance énergétique Française rendue possible grâce à son sacro-saint nucléaire ? En fait, peut-être même que la décolonisation n’a jamais eu lieu !?


    Bon sang ! Je suis tombé dans un univers parallèle ! Tchernobyl et Fukushima n’ont jamais eu lieu ! L’EPR est complètement sûr ! Il n’y a pas de fissures dans les vieilles centrales ! On ne fermera jamais la centrale de Fessenheim ! Et le Parti Socialiste Français est de gauche ! Je suis en pleine uchronie !!!


Bon, assez rigolé ! Cela devient trop triste. Voyez plutôt la suite...



    Transitio n'est connu de personne et ne risque donc pas grand-chose. Il n'en va pas de même de l'OBSERVATOIRE du NUCLEAIRE, du courageux Stephane Lhomme. AREVA lui fait un procès et demande la fermeture de son site.



    Assigné à comparaître le 1er février 2013, et menacé de fait de disparition, l'Observatoire du nucléaire a publié sur son site un document exceptionnel qui montre comment Areva dicte, aujourd'hui comme depuis 40 ans, sa loi aux dirigeants du Niger, et qui confirme les accusations portées par l'Observatoire.
  


    Il s'agit du compte-rendu confidentiel (cette donnée est explicitement précisée dans le texte lui-même) d'une réunion qui s'est tenue le 9 novembre 2012, à Paris, entre trois hauts dirigeants d'Areva et M. Hassoumi, le directeur de cabinet du Président de la République du Niger.


    On comprend vite à la lecture du document que, en menaçant de n'ouvrir la mine d'Imouraren qu'en 2016, voire en 2017, Areva impose ses volontés au Président du Niger : ce dernier ayant absolument besoin que cette ouverture se fasse en 2015… afin de ne pas compromettre sa réélection en janvier 2016.


    Allez sur le site de l'OBSERVATOIRE du NUCLEAIRE (Tant qu'il est en ligne). Informez-vous et téléchargez le document avant qu'il ne disparaisse :


Tout cela est bien moche, ne trouvez-vous pas ?


    Vous voulez en savoir plus sur l'intervention de la France au Niger ?
Allez chercher l'information sur des sites étrangers. Le site canadien ci-dessous reprend l'information et la développe :
Version PDF de l'article.


    Vous voulez en savoir plus sur la fameuse indépendance énergétique du nucléaire français, cette énergie aussi anachronique et dépassée que l’est la conquête coloniale ?
Alors je vous conseille de visiter cette page de l’indispensable Réseau Sortir du Nucléaire en cliquant sur la bannière ci-dessous.


    Pourquoi ne pas lire également cet article : Comment Areva laisse mourir ses travailleurs au Niger.

    Si vous êtes vraiment très curieux, pourquoi ne pas lire également cet article du sulfureux Tariq Ramadan sur ce site belge un peu particulier ? LE MALI, LA FRANCE ET LES EXTRÉMISTES.
(Ce type véhicule des idées dangereuses, on le sait, mais c'est intéressant de savoir ce qu'il raconte à ses fans.)

Et voici également ce reportage de France 5 intitulé "La guerre de l'uranium au Niger"


Post Scriptum :

    Lorsqu'il était candidat, le président François Hollande nous avait promis le changement, (version PDF de l'article) et même la transition énergétique ! (Version PDF de l'article.)

    En guise de changement nous avons un retour vers le passé, avec une guerre anachronique au Mali, une crise financière des années 20 et même la France de Vichy qui défile dans les rues, avec ses nostalgiques de l'ancien régime, les mêmes que ceux qui étaient contre l'abolition de l'esclavage, l'interdiction de travail des enfants, la décolonisation, les congés payés, la sécurité sociale, la retraite, les 35h, et j'en passe...

    Quant à la transition énergétique... Tout le monde aura bien compris qu'elle n'aura pas lieu. Nous aurons droit au nucléaire, avec au mieux quelques panneaux solaires et éoliennes pour faire joli. Nous avons même appris hier que l'antique centrale nucléaire de Fessenheim ne sera pas fermée (elle ne le sera qu'en 2019), contrairement à ce qu'avais promis (aussi), notre président, pendant sa campagne électorale.

Alors, quid de la transition ?

    Et si la transition, c'était tourner le dos à tout cela ? Ce sera l'objet du prochain article sur Transitio.


Merci d'avoir lu ce modeste article jusqu'au bout.

Cette carte, juste pour se souvenir...





Une multinationale qui pompe l’eau et l’argent ?



    Le site REPORTERRE (le site de l’écologie) nous a appris cette semaine que la société Véolia poursuivait le film "Water Makes Money" en diffamation.


    Ce film explique comment cette multinationale "pomperait" de l’argent autant que de l’eau. Malgré de nombreux empêchements, il a pu atteindre un large public et il a été projeté publiquement près de 1 000 fois. ARTE l’a programmé plusieurs fois et une nouvelle diffusion est prévue pour le 13 février prochain, la veille du procès, à 22 heures.


    Veolia n’a pas pu empêcher le film et ce sont aujourd’hui La Mare aux canards, petite association qui n’est pas responsable du contenu du film mais uniquement de sa diffusion en France et évidemment leur whistle-blower (lanceur d’alerte), Jean-Luc Touly – qui s’est déjà battu dans beaucoup de procès avec son employeur et les a tous gagnés – qui sont renvoyés devant le Tribunal correctionnel.


    Transitio vous invite bien évidemment à lire l’article de REPORTERRE et surtout à regarder sur ARTE le 13 février prochain ce film qui déplaît tant à Véolia...



Véolia ?

Autrefois, Véolia s’appelait Vivendi…


    L’occasion est vraiment trop belle de vous conseiller de lire un autre article. Un article datant de 2004 d’un journal suisse, LE COURRIER, qui traite de l’ouverture du procès intenté à Vivendi, pour les 4,5 milliards d'euros qui se seraient évaporés dans un paradis fiscal, après avoir été pompés sur les factures d’eau. Le journaliste Gilles Labarthe parle d’ailleurs dans cet article du vaillant Jean-Luc Touly.


    Régulièrement depuis plusieurs années, je vérifie que cet article est toujours en ligne. Mais cette fois-ci, n’y tenant plus, j’ai décidé de le reproduire sur Transitio.


    Je ne peux pas vous dire pourquoi je tiens à ce que cet article ne disparaisse pas, mais vous pouvez me faire confiance...


    Je vous conseille bien sûr de le lire sur le site du journal LE COURRIER. Comme je vous l’ai dit, je ne le publie sur Transitio que par crainte qu’il ne disparaisse un jour (comme les 4.5 milliards).



    Un article de Gilles Labarthe publié le mardi 3 février 2004 sur le site du journal suisse LE COURRIER :

En France, le groupe Vivendi environnement fait l'objet de nouvelles accusations pour surfacturation et détournement de fonds. Une demande de la Commission d'enquête parlementaire vient d'être déposée pour retrouver la trace de 4,5 milliards d'euros. Cette somme, qui correspond à plusieurs décennies de provisions publiques destinées au renouvellement des installations nationales de distribution d'eau, aurait été « placée à l'étranger » dans un paradis fiscal. Entre-temps, le pactole a fondu. Les dirigeants de la multinationale française s'en expliqueront devant le Tribunal. Première audience aujourd'hui.

« Nous sommes ici pour tenter de comprendre où sont passés les milliards d'euros placés par Vivendi sur un compte offshore irlandais. » C'est un bien singulier colloque qui se déroule à Paris, dans une salle de l'Assemblée nationale. Intitulé « L'eau, bien commun ou rente captive pour les multinationales », il a été organisé la semaine dernière à la suite d'une demande de la Commission d'enquête parlementaire « sur la disparition de 4,5 milliards d'euros des provisions de renouvellement des huit mille contrats d'eau et d'assainissement gérés par Vivendi pour le compte des collectivités territoriales ».
Assis à la même table, Danièle Mitterrand, fondatrice de l'Association pour un contrat mondial de l'eau (ACME), et le député des Verts Noël Mamère rappellent le programme de la journée. Dénoncer la marchandisation croissante de « l'or bleu ». Passer en revue les pratiques abusives des trois multinationales françaises dans le monde : Veolia environnement (ex-Vivendi), Suez-Lyonnaise des eaux, et Saur-Bouygues. Et, surtout, tirer au clair les histoires de détournement de fonds, l'opacité des comptes ou les méthodes anticoncurrentielles qui ruinent aujourd'hui la crédibilité des sociétés françaises sur leur propre territoire.
Sur ce point, l'accusation que Vivendi traîne aujourd'hui comme une casserole mérite qu'on s'y attarde. La direction de l'ancien PDG Jean-Marie Messier est accusée d'avoir détourné plusieurs milliards versés jusqu'en 1996 par les usagers pour l'entretien des réseaux de distribution d'eau de l'Hexagone, pour les faire tranquillement fructifier dans un paradis fiscal.

UN VÉRITABLE TRÉSOR

« En 1996, ces provisions constituées durant des décennies en prélevant quelques francs sur chacune de nos factures représentaient la coquette somme de 27 milliards de francs (environ 6 milliards de francs suisses, ndlr). Un véritable trésor qui aurait dû servir à entretenir et remettre à neuf tout le réseau des Français », s'insurgent Roger Lenglet, journaliste d'investigation, et Jean-Luc Touly, agent de maîtrise administratif à la Générale des eaux, coauteurs d'un réquisitoire baptisé L'eau de Vivendi, les vérités inavouables (lire encadré).
On y apprend, par exemple, que les fonds « ont tout simplement été regroupés au sein d'une société, la General Re Financial Products, dont le siège est curieusement fixé en Irlande, petit paradis fiscal dont on ne parle jamais. Il s'agit officiellement d'une société de réassurance ».
Le seul fait d'avoir ainsi transféré l'argent public à une société financière à l'étranger est déjà « choquant », conviennent les parlementaires français. Mais le pire, c'est qu'entre-temps, une partie de la cagnotte irlandaise a fondu. Le PDG et créateur du groupe Vivendi, Jean-Marie Messier, aurait « copieusement pioché dans ce trésor pour non seulement éponger les dettes du groupe, mais aussi soutenir ses investissements dans la communication », expliquent Jean-Luc Touly et Roger Lenglet.

QUI PASSERA À LA CAISSE ?

La Commission générale des finances et de l'économie générale de l'Assemblée nationale a bien convoqué, le 26 septembre 2002, le successeur de Jean-Marie Messier, Jean-René Fourtou, afin de demander des explications. M. Espinasse, le rassurant directeur financier de Vivendi, affirmait que le transfert en question ne portait « que » sur un montant de 1milliard d'euros. « Les engagements seront tenus et les provisions reconstituées », ont ajouté en substance les responsables. Sans préciser sur quels fonds.

Car, qui passera à la caisse ? Les usagers ? La question à 4,5 milliards a été une nouvelle fois posée le 20 janvier dernier devant l'Assemblée nationale. Et éludée par le ministère de Roselyne Bachelot. Elle sera encore d'actualité ces prochaines semaines : Veolia environnement (ex-Vivendi) a porté plainte contre les auteurs et l'éditeur de L'eau de Vivendi, les vérités inavouables pour « diffamation ».
« Veolia exige la suppression d'un certain nombre de passages de notre livre, notamment ceux qui évoquent trop directement les grosses sommes, la corruption ou les pots-de-vin versés pour décrocher des marchés régionaux », explique Roger Lenglet. Le procès aura donc lieu devant la 17e Chambre correctionnelle de Paris. La première audience de conciliation est prévue aujourd'hui.
« Il s'agira de mettre en place les premiers éléments de réponses et de témoignages. Le procès ne s'ouvrira réellement qu'en septembre 2004. Ce sera une belle occasion de déballer les affaires de Vivendi sur la place publique et de crever l'abcès », complète Roger Lenglet, qui poursuit ses investigations sur les mouvements de fonds opérés par Vivendi vers l'étranger pour étayer son dossier.
Pour l'heure, le mystère du compte irlandais reste entier. « Dans un premier temps, certaines sommes auraient été rapatriées ou versées sur d'autres comptes offshores. On ne sait pas exactement à quoi l'argent a servi. » Pour le journaliste d'investigation, la possibilité qu'il y ait des comptes en Suisse n'est pas à exclure. L'affaire des 4,5 milliards de Vivendi recèle de toute manière une dimension internationale : « Elle concerne toutes les nations qui se soucient de ce que l'on fait de l'argent des usagers », conclut Roger Lenglet. A un autre niveau, plusieurs magistrats importants s'intéressent déjà à ce nouveau cas, qui déborde allègrement les frontières.


P.S. :

Vous vous demandez comment cela s'est terminé ?

    Mais que vouliez-vous qu'il arrive à Jean-Marie Messier ? Un ami de Nicolas Sarkozy? Rien, bien sûr ! Certains neuneus continuent même de croire que c'était un visionnaire, en avance sur son temps !

Et Vivendi ? Vendent-ils toujours de l'eau ? Non, à présent c'est Véolia qui vend de l'eau.

Alors tout est changé ?
...
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de visiter ce site qui est plutôt bien informé : Association pour le Contrat Mondial de l'Eau

Cet article n'est pas mal non-plus : https://www.lagazettedescommunes.com/648743/dsp-opacite-surcouts-manque-a-gagner-autant-de-risques-a-anticiper/