samedi 3 janvier 2015

Trop stupides pour la démocratie ? Osez le savoir !

Article publié le 3 janvier 2015 et mis à jour le 19 mars 2015.
?





Alternet fait partie des sites américains dont j’aime lire régulièrement des articles. Cela me permet de me rappeler que tous les Américains ne sont pas des Homer Simpson obèses et débiles se gavant de hamburgers infâmes et de programmes télés ineptes.
Le titre de l’article que j’ai choisi de vous traduire ci-dessous, m’a vraiment interpelé lorsqu’il m’est tombé sous les yeux "Are Americans Too Stupid For Democracy?(Les Américains sont-ils trop bêtes pour la démocratie ?)

Je venais de découvrir quelques minutes auparavant la page Facebook "Les illettrés Patriautes de la Fransse", qui s’est donné pour but de recueillir les commentaires affligeants de bêtise, postés par des neuneus analphabètes sur les pages de sympathisants du sinistre FN. Il semblerait que le trait commun de ces français de souches, amoureux inconditionnels et racistes de la France, soit l’ignorance totale de l’orthographe de notre belle langue française. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet article américain entrait en résonnance avec ce que je venais de lire !




    Ne désespérez pas, amis américains d’AlterNet, vos concitoyens n’ont pas l’apanage de la bêtise ! Les pays européens que vous citez en exemple dans votre article ne sont pas épargnés par cette maladie, oh combien plus grave que toutes les épidémies réunies !



De la bêtise,


    Il y a différentes façons de s’intéresser à la bêtise. Mais dans tous les cas, il faut le faire avec prudence, car n’oublions pas que personne, absolument personne, n’est à l’abri de dire ou faire une bêtise, dans un moment de faiblesse !

    On peut par exemple l’étudier avec compréhension et bienveillance, dans le cadre des sciences humaines, comme l’a fait autrefois le regretté Michel Adam, dans son brillant essai sur la bêtise (à lire absolument).


    On peut aussi s’en amuser comme le fit Gustave Flaubert en écrivant "Bouvard et Pécuchet", qu’il voulait sous-titrer "encyclopédie de la bêtise humaine".


    On peut malheureusement hélas, s’en inquiéter, voire s’en irriter, lorsqu’elle atteint certains sommets.



    L’article d’AlterNet est vraiment étonnant, y compris vous le verrez, dans ses conclusions. Ce n’est pas la première fois que je vois des Américains s’étonner du retard de leur pays dans bon nombre de domaines par rapport à nos pays européens. Cela me désole chaque fois d’autant plus, de constater combien le modèle de société qu’ils nous imposent détruit implacablement les cultures de nos pays d’Europe et leurs économies…



Avertissement :

    J'ai quelque peu peiné pour traduire certains passages. N'hésitez pas à me faire vos remarques. 😉



Curiosité :
    Vous trouverez de nombreuses références à cet article sur internet, beaucoup de copier-coller. Cet article fait cependant référence à un certain docteur Mato Nagel, un sociologue qui aurait réalisé une simulation informatique, dont il est très difficile de trouver traces. Certains petits curieux ont essayé comme moi de vérifier l'existence de ce personnage, ce qui s'avère difficile. L'un d'entre eux a cependant trouvé quelque chose d'intéressant (ici), y compris le fameux papier de ce discret sociologue-informaticien, peut-être aussi un peu charlatan ("quack", en anglais). Mais cela fait partie de ces petits "détails" qui font l'intérêt de certains articles...



Voici l'article d'AlterNet :

OPINION



Le 29 décembre 2014

En 2011, le magazine Newsweek a demandé à 1000 Américains de faire le test standard US Citizenship, et 38% d'entre eux ont échoué. Une personne sur trois ne pouvait pas nommer le vice-président. Une étude publiée en 2009 dans le European Journal of Communications a comparé comment étaient informés des nouvelles internationales du jour, des citoyens des États-Unis, du Royaume-Uni, du Danemark et de la Finlande, et les résultats n’étaient pas bien beaux (PDF).

Les chercheurs ont observé que, dans l'ensemble, "les Scandinaves se distinguaient comme étant les mieux informés, avec une moyenne de 62% à 67% de réponses correctes, les Britanniques étaient relativement loin derrière avec 59%, et les Américains à la traîne à l'arrière avec 40%." Nous ne valions guère mieux quand il s’est agi des affaires intérieures nationales.

L'ignorance généralisée de la réalité objective pose une véritable menace pour la démocratie. Le peuple des États-Unis se trouve dans une grande ignorance.

La façon dont la démocratie représentative est censée fonctionner est assez simple : vous protégez les droits fondamentaux de la minorité (de sorte que deux loups et un agneau ne se retrouvent pas à voter ce qu’il y aura pour le dîner) puis la majorité des citoyens, agissant raisonnablement dans son propre intérêt, élit des représentants qui ont pour objectif le plus grand bien pour le plus grand nombre de citoyens.

Voilà pour la théorie, mais "raisonnable" est un mot clé dans cette formulation. Que se passe-t-il lorsque beaucoup de citoyens n’ont pas une solide compréhension de ce qui se passe dans le monde réel ?

Prenons quelques exemples particulièrement pertinents au vu de notre scène politique actuelle.

Les gens qui ne sont pas conscients de leur manque de compétence, ne peuvent pas juger de la compétence des politiciens

Les psychologues David Dunning de Cornell et Justin Kruger de NYU ont mené une série d'expériences montrant que des gens incompétents surestiment largement leurs propres capacités. Dunning explique sur le site web "Life's Little Mysteries", que "Les gens de faible niveau qui ont vraiment de mauvais résultats, ceux du 10ème ou du 15ème centile, pensent que leur résultat s’inscrit dans le 60ème ou 55ème centile, donc, supérieur à la moyenne" (un centile étant chacune des 99 valeurs qui divisent les données triées en 100 parts égales, de sorte que chaque partie représente 1/100 de l'échantillon de population).
Ils évaluent tout aussi mal la compétence des autres, ce qui pose un problème dans une démocratie représentative. De là cette théorie émise par le tabloïd à la mode, le Daily Mail, "que la démocratie a un défaut regrettable – celui que la plupart des gens sont tout simplement trop stupides pour choisir le bon candidat."

Le Dr Mato Nagel, un sociologue allemand, a récemment mis en œuvre un programme informatique sur la base des théories des professeurs Dunning et Kruger simulant une élection démocratique.

Dans son modèle mathématique d’une élection, il a supposé que les compétences personnelles à diriger des électeurs se répartissaient sur une courbe en cloche - certains étaient vraiment de bons leaders, certains, vraiment mauvais, mais la plupart étaient médiocres - et il a supposé aussi que chaque électeur était incapable de reconnaître les compétences en leadership d'un candidat politique comme étant meilleures que les siennes.
Lorsque la simulation a été lancée, les candidats dont les compétences de leadership n’étaient que légèrement meilleures à la moyenne ont toujours gagné.

Les politiciens pensent que leurs électeurs sont beaucoup plus à droite que les sondages ne le suggèrent

Selon une étude de David Broockman de l'Université de Californie et Christopher Skovron de l'Université du Michigan, ce ne sont pas seulement les citoyens qui sont déconnectés. Ils ont demandé à 2000 législateurs de l'État - républicains et démocrates – d’estimer quel pourcentage de leurs électeurs était en faveur du mariage homosexuel, la lutte contre le réchauffement climatique et les soins de santé universels. Les deux chercheurs ont trouvé un énorme fossé entre ce que les politiciens conservateurs pensaient des positions de leurs électeurs étaient et de ce que les sondages montraient effectivement. La fracture a été particulièrement marquée chez les républicains, qui ont surestimé l'inclinaison vers la droite de leurs électeurs en moyenne de 20 points de pourcentage.

"Pour mettre en perspective, 20 points de pourcentage, c’est à peu près l’écart entre l’esprit de parti de la Californie avec celui de l'Alabama," ont écrit les chercheurs. "Il apparait que la plupart des politiciens croient représenter des électeurs qui sont très différents de leurs électeurs réels."

Les riches pensent que les riches devraient payer plus d'impôts, mais ils ne réalisent pas qu'ils sont riches

En 2011, Catherine Rampell du New York Times a rédigé une série d’articles montrant combien les Américains sont confus au sujet de la répartition des revenus de la nation et de leur place dans le monde. "Tous les Américains semblent penser qu'ils font partie de la « classe moyenne, " a-t-elle écrit, "même ceux qui se situent dans les 5% supérieurs aux autres travailleurs. En conséquence, ils se méprennent souvent quant à la réelle signification de ce mantra politique « nous allons taxer les riches »

Elle a poursuivi dans un article ultérieur :

Le dernier exemple révélateur a constaté dans une récente étude de Gallup, que six pour cent des Américains faisant partie des ménages gagnant plus de 250.000 dollars par an pensent que leurs impôts sont "trop ​​faibles". Sur ce même groupe, 26% ont déclaré leurs impôts étaient "à peu près justes", et un énorme 67% ont déclaré que leurs impôts étaient « trop élevé ».

Et pourtant, lorsqu'on a demandé à ce même groupe de personnes à revenu élevé si "les gens à revenu élevé" payaient leur juste part d'impôts, 30% ont répondu que "les gens à revenu élevé" payaient trop peu, 30% ont dit que c'était une "juste part", et 38% ont dit que c’était trop.

Un revenu de 250 000 $ par an les inscrit selon toute estimation raisonnable dans les 4 pour cent des ménages américains – ayant un revenu supérieur.

Les américains ont une perception faussée de la vraie répartition des richesses (Le vrai titre est "Americans Like Sweden's Distribution of Wealth, and Think They Already Have It")

Dans une étude de 2011 publiée dans Perspectives on Psychological Science (PDF), l'économiste de Harvard Michael Norton et Dan Ariely, un psychologue de l'Université de Duke, ont donné un aperçu de la perception que les Américains avaient de la façon dont la richesse est stratifiée dans leur pays et de ce à quoi une distribution "idéale" de la richesse pourrait ressembler.

Ils ont constaté que « les sujets questionnés sous-estimaient largement le niveau réel de l'inégalité de la richesse aux États-Unis, estimant que le quintile le plus riche détenait environ 59% de la richesse alors lorsque le nombre réel est plus proche de 84%."

Peut-être plus révélateur encore, "les sujets proposaient une répartition idéale des richesses qui étaient de loin beaucoup plus équitable que leurs estimations basses erronées de la répartition réelle, annonçant un désir pour le quintile supérieur de ne seulement posséder que 32% de la richesse." En Suède, ceux du top un pour cent obtenaient 36% de la richesse du pays quand l'étude y a été menée.


Les dépenses du gouvernement ont reculé sous Obama, mais personne ne le sait

Un sondage mené par Fox News a révélé que 83% des Américains pensent que les dépenses fédérales sont "hors de contrôle", jusqu'à 21 points depuis 2009.

Mais comme l’économiste Jared Bernstein le fait remarquer, les dépenses fédérales en proportion de notre production économique (qui a augmenté rapidement en 2007 et 2008 en raison de la crise) ont diminué depuis qu’Obama a pris ses fonctions en 2009. Même en termes de dollars dépensés, plutôt qu’en part de notre production, elles ont été essentiellement stables.



Rédacteur à Forbes, Rick Ungar ajoute que les dépenses ont augmenté plus lentement sous Obama que toute autre administration depuis ... attendez ... Eisenhower. Cela inclut le paquet de relance de 2009. (Et bien sûr, Reagan arrive en tête du peloton en termes d'augmentation des dépenses fédérales au cours de son premier mandat. Le fils Bush est arrivé deuxième lors de son second mandat.)





Le déficit a été stabilisé et se rétrécit, mais seulement 6 pour cent des Américains le savent

Selon le CBO (Congressional Budget Office), les déficits fédéraux prévus au cours des 10 prochaines années ont chuté de façon spectaculaire - de 4.500 milliards de dollars - depuis la fin de 2010. Le CBO dit que le déficit de cette année atteindra 845 milliards de dollars. Ce sera la première fois qu’il passe sous le seuil de 1000 milliards de dollars depuis 2008. Mais au cours de cette même période, les Américains de toutes les allégeances politiques sont devenus plus préoccupés par le déficit, selon Pew.

Quelle est la cause de cette déconnexion ? Simplement l’ignorance. Un sondage mené par Bloomberg News a constaté que "la taille et la trajectoire du déficit américain est mal comprise par la plupart des Américains, avec 62% qui disent qu’il devient plus grand, 28% qui disent qu’il est à peu près identique cette année et seulement 6% qui disent qu’il est en diminution".


L'aide à l’étranger n’est que menue monnaie

L'énigme séculaire en termes d’opinion du public en matière de priorités fiscales consiste dans le fait que les Américains veulent des moins d’impôts, moins de gouvernement et moins de déficits, mais qu’ils s'opposent aux coupes budgétaires de n'importe quel programme spécifique autre que "la défense".

Comment peut-on résoudre la quadrature du cercle ? En constatant combien la plupart des gens comprennent la façon dont leurs impôts sont dépensés. Un sondage réalisé en 2011 par CNN a révélé que les Américains, en moyenne, pense que nous dépensons 10% du budget fédéral pour l'aide étrangère, et un sur cinq dit que nous dépensons 30% ou plus pour aider les autres à l'étranger. Le chiffre réel est d’environ un pour cent.

L'Américain moyen pense aussi que nous dépensons 5 pour cent du budget pour la radiodiffusion publique, alors qu’en en fait c'est juste un dixième d'un pour cent.

Selon un sondage Gallup de 2011, "les Américains, en moyenne, disent que le gouvernement fédéral gaspille 51 cents de chaque dollar d'impôt, soit le plus haut niveau qui ait jamais été enregistré depuis le premier sondage qui a été effectué en 1979."

Gaspillage est un terme subjectif, mais voici où vos dollars vont, selon le Centre de priorités budgétaires et politiques.




Alors, devrions-nous tout simplement abandonner la démocratie ?

Winston Churchill est connu pour avoir dit : "La démocratie est la pire forme de gouvernement à l'exception de toutes les autres formes qui ont été essayées de temps à autre." (On le lui a fait dire, mais à l'époque, il citait un prédécesseur).  Le problème n’est pas tant la forme de gouvernement, que l'ignorance quant à notre système politique. Et c’est un problème qui peut être résolu.

L'étude citée ci-dessus, qui a constaté que les gens au Royaume-Uni, du Danemark et de la Finlande étaient beaucoup mieux informés sur les questions d’actualité, a montré que certaines des différences pouvaient être attribuées à différents modèles de financement des médias. Les trois pays européens ont tous plus de télévisions et de radios publiques, qui offrent plus de nouvelles et d’analyse difficiles, et moins d’esbroufe comme les chercheurs l’ont constaté.

L'éducation est une autre grande différence. Dans ces pays, les dépenses d'éducation sont plus ou moins uniformes entre les écoles et les districts scolaires. Aux États-Unis, le montant consacré à l'éducation par le district et l’état varie énormément par école. Et alors qu’il est en vogue d’accuser les enseignants et leurs syndicats des maux de notre système éducatif, la réalité est que la pauvreté et les inégalités sont les forces motrices qui se cachent derrière les relativement faibles résultats scolaires de nos enfants.

Comme Linda Darling-Hammond, professeur d'éducation à Stanford, le dit à AlterNet," les élèves dans les écoles américaines, où moins de 10% des étudiants vivent dans la pauvreté, sont en fait en numéro un dans le domaine de la lecture. Les endroits où l'on voit vraiment des effets négatifs sont dans le nombre croissant d'écoles où plus de 75% des enfants sont pauvres. Les enfants de ces écoles obtiennent des niveaux qui sont proches de celles des pays en développement."



Qu'en pensez-vous ?

Ne s'agit-il pas plutôt d'un constat de l'ignorance du peuple, que de celui de sa stupidité ?
Les conclusions sont étonnantes ! Un meilleur système éducatif, un service public d'information, nous sommes bien loin des dogmes imposés par l'économie libérale américaine !

Certains passages me semblent même emprunts d'une certaine naïveté. Est-elle feinte ?

En lisant le passage sur le redressement budgétaire du gouvernement, j'ai repensé à la fausse crise financière du Canada en 1993. Peu importe la réalité, ce qui semble compter, c'est que les peuples soient persuadés que tout va horriblement mal. La fameuse stratégie du choc, peut-être ?

Vous pouvez si le sujet vous intéresse (et si vous lisez bien l'anglais) lire cet autre article sur le site américain Ring of Fire, intitulé "l’anti-intellectualisme détruit la démocratie aux Etats-Unis". On y parle, entre autres, de l’excellent livre publié par Susan Jacoby il y a quelques années "The age of American unreason".



Qu'en est-il chez nous ?

Politiquement, les pauvres, comme aux USA, votent contre leurs intérêts.
Notre système éducatif produit à la chaîne des jeunes diplômés, mais incultes (quand ils ne sont pas illettrés).
Les médias, dits d'information, abrutissent leurs parents avec un discours catastrophique de crise permanente, alors que le pays n'a jamais été aussi riche (et les richesses aussi mal réparties).
Vous trouvez que j'exagère ? Peut-être...



L'autre visage de la bêtise

Mais le plus grave, c'est que la bêtise a changé de visage.

Il ne s'agit plus de la bêtise bêbête, presque gentille, à la Homer Simpson.

Il s'agit de la bêtise méchante, haineuse, celle des impuissants et des ignares "marinant" dans le ressentiment.

Trop stupides pour prendre conscience de leur stupidité, ils vomissent avec fierté leur bêtise incommensurable, sous le sourire bienveillant de leurs futurs maîtres.

Vous avez le cœur bien accroché ? Alors allez visiter la page Facebook "Les illettrés Patriautes de la Fransse". Vous y découvrirez l'un des visages de la bêtise, parmi les plus immondes.

Le fait que ces pauvres bougres ne sachent plus écrire n'est pas anodin. On ne leur a pas appris les mots, les mots pour dire, les mots pour penser. Il n'a pas été nécessaire de leur interdire d'apprendre, il a suffi de les convaincre de l'inutilité du savoir.




La démocratie est gravement malade, c'est vrai.


Des remèdes ?

L'école aurait pu être une solution, mais il semble qu'elle ait renoncé à instruire les élèves. J'ai connu des professeurs qui sous prétexte d'équité, interdisaient d'acheter des livres et distribuaient d'infâmes photocopies à lire. Pour certains, la lecture est même considérée comme une pratique élitistedonc blâmable...

La presse aurait pu être une solution, mais il semble qu'il y ait à présent plus de communicants que de journalistes (4,6 communicants aux USA pour 1 journaliste !)

N'y a-t-il plus à présent de place que pour la seule propagande ? L'outil indispensable pour fabriquer l'opinion publique en démocratie.
En démocratie ? Vraiment ?



Conclusion inattendue.

Ne nous décourageons pas ! Je suis persuadé que le désir de savoir est toujours là et qu'il suffit de peu parfois pour le réveiller. Nombre de sites sur Internet, y compris les plus délirants parfois, sont là pour répondre à une soif de connaissances qui n'a pu être étanchée à l'école ou ailleurs.

La bêtise n'est pas nouvelle et c'est un avantage que nous avons, d'en avoir connu ou expérimenté toutes les variantes.



Et voici pour vous remonter le moral !

Lisez donc cet article à propos de ce gars génial qui a créé une arme d'instruction massive à Buenos Aires : "Un tank qui distribue des livres pour lutter contre l'ignorance"



Osons le savoir ! (Sapere aude, en Latin)





Post Scriptum :

Un conseil de lecture, pour essayer de mieux comprendre ?
Ce livre édité par le CNRS, peut-être ? 😉


J'espère ne pas avoir fait trop de fautes d'étourderie ! 😘

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